Construction

Habitat individuel

Baden, (56)

Maison à Baden

Ce projet s'incrit dans une démarche portée avant tout par un désir de sobriété. Du terrain à la construction, tout a été optimisé pour répondre à l'essentiel sans compromis sur le plaisir au quotidien.



Le terrain vient de l’ancien jardin d’une maison voisine située entre deux rues d'une zone à dominance pavillonnaire. Il est l’un des 5 lots issus d’une division parcellaire réalisée en deux temps. Une densification au coeur d’un tissu urbain existant dont les nouveaux rapports de forces doivent être pris en compte dès la conception. La parcelle exiguë de forme triangulaire et la condition d’un accès partagé contraint l’implantation de la construction sur la partie la plus large du terrain. Le projet tire parti au maximum de cette configuration en restant simple, l’objectif du couple est de pouvoir faire évoluer la maison suivant leurs besoins. Au nord le long de la rue, la façade est aveugle pour des raisons thermique et acoustique. Le rez-de-chaussée de 5 par 10m est découpé par un bloc technique adossé au mur de refend. Imaginé comme un agencement sur mesure en peuplier, il abrite l’entrée, les toilettes, l’escalier, le chauffe eau, la vmc, le lave linge, le sèche linge, la salle-de-bain et des rangements. De là, l’espace se libère de toute cloison, d’un côté une chambre ou un bureau, ouvert sur le soleil du matin, de l’autre un séjour cuisine en double hauteur et ouvert de 5m sur le sud. C’est là que le jardin est le plus profond. Une coursive couverte en bois file le long de la façade et prolonge cet espace de vie, entre intérieur et extérieur. Elle permet d’affiner les proportions de la construction depuis le jardin, d’infiltrer l’eau de pluie directement à la parcelle en l’écartant de la façade et de protéger de la surchauffe l’été. Le jardin a été imaginé comme le prolongement de la construction, à l’image d’un jardin de ville. Compte tenu des nouvelles proximités avec les parcelles voisines, toutes les limites sont plantées sur 3 m de largeur. Cette bande, en sur-épaisseur, est entourée d’un muret en pierre sèche et abritera une terrasse de la surface du séjour. A l'étage, une chambre et la salle-de-bain. Une future mezzanine pourra permettre d'ajouter 15m2 sans grande difficulté. De la même manière, l'emplacement d'une éventuelle extension a été anticipée et le nécessaire a été intégré pour faciliter sa réalisation si besoin (réseaux, poutre incorporée, implantation). Une approche autant économique qu'écologique.

Texte

Le terrain vient de l’ancien jardin d’une maison voisine située entre deux rues d'une zone à dominance pavillonnaire. Il est l’un des 5 lots issus d’une division parcellaire réalisée en deux temps. Une densification au coeur d’un tissu urbain existant dont les nouveaux rapports de forces doivent être pris en compte dès la conception. La parcelle exiguë de forme triangulaire et la condition d’un accès partagé contraint l’implantation de la construction sur la partie la plus large du terrain. Le projet tire parti au maximum de cette configuration en restant simple, l’objectif du couple est de pouvoir faire évoluer la maison suivant leurs besoins. Au nord le long de la rue, la façade est aveugle pour des raisons thermique et acoustique. Le rez-de-chaussée de 5 par 10m est découpé par un bloc technique adossé au mur de refend. Imaginé comme un agencement sur mesure en peuplier, il abrite l’entrée, les toilettes, l’escalier, le chauffe eau, la vmc, le lave linge, le sèche linge, la salle-de-bain et des rangements. De là, l’espace se libère de toute cloison, d’un côté une chambre ou un bureau, ouvert sur le soleil du matin, de l’autre un séjour cuisine en double hauteur et ouvert de 5m sur le sud. C’est là que le jardin est le plus profond. Une coursive couverte en bois file le long de la façade et prolonge cet espace de vie, entre intérieur et extérieur. Elle permet d’affiner les proportions de la construction depuis le jardin, d’infiltrer l’eau de pluie directement à la parcelle en l’écartant de la façade et de protéger de la surchauffe l’été. Le jardin a été imaginé comme le prolongement de la construction, à l’image d’un jardin de ville. Compte tenu des nouvelles proximités avec les parcelles voisines, toutes les limites sont plantées sur 3 m de largeur. Cette bande, en sur-épaisseur, est entourée d’un muret en pierre sèche et abritera une terrasse de la surface du séjour. A l'étage, une chambre et la salle-de-bain. Une future mezzanine pourra permettre d'ajouter 15m2 sans grande difficulté. De la même manière, l'emplacement d'une éventuelle extension a été anticipée et le nécessaire a été intégré pour faciliter sa réalisation si besoin (réseaux, poutre incorporée, implantation). Une approche autant économique qu'écologique.
Photo(s): ©RCA

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