Située en bordure de lotissement, cette construction aux allures modestes renferme un plan tout en longueur pour une vie de plain-pied orientée au sud. Du séjour à la chambre parentale, tout est fait pour accentuer la sensation d'espace.
Le projet se situe sur la commune de Belz proche de la ria d’Étel, et s’inscrit dans un nouveau quartier à dominance pavillonnaire. Il s’agit de la construction d’une maison de plain-pied dont la parcelle, exposée sud, est en limite de lotissement.
Sobre d’extérieur, elle trouve son inspiration dans les exploitations ostréicoles qui bordent le littoral de la région.
La maison, relativement compacte (103 m2), est pensée autour de deux principes qui accentuent la sensation d’espace. La façade sud est entièrement libérée d'un pignon à l'autre pour la distribution des espaces de vie du couple : chambre, salle de bain, bureau, séjour. Un jeu de séquences se crée entre les différents volumes ouverts sur le jardin et il est possible d’apprécier au nombre de pas la longueur de la maison. La perception des volumes traversés et le degré d’intimité changent suivant le moment de la journée. Le bureau y joue un rôle important dans ce jeu des limites, puisqu’il peut à la fois être perçu comme une prolongation du séjour et une pièce annexe à la suite parentale.
Le deuxième principe est constructif, car la charpente, faite d'une panne faîtière et de chevrons porteurs, permet de profiter d’un volume généreux sur les pièces de vie avec un plafond cathédrale. Cette caractéristique différencie d’ailleurs les espaces diurnes des espaces nocturnes.
La cuisine et la table à manger définissent quant à elles un espace transversal. Trois fenêtres de toit découpent le ciel en cuisine et apportent une lumière zénithale douce pour les préparations sur le plan de travail. Dans l’alignement, la baie à galandage cadre la vue et fait rentrer le jardin dans le séjour. À travers l’oeil de boeuf, les enfants peuvent observer la scène depuis leur espace de jeux, car le système constructif utilisé, a permis de créer 45 m2 de mezzanine non prévus au programme initial.
Texte
Le projet se situe sur la commune de Belz proche de la ria d’Étel, et s’inscrit dans un nouveau quartier à dominance pavillonnaire. Il s’agit de la construction d’une maison de plain-pied dont la parcelle, exposée sud, est en limite de lotissement.
Sobre d’extérieur, elle trouve son inspiration dans les exploitations ostréicoles qui bordent le littoral de la région.
La maison, relativement compacte (103 m2), est pensée autour de deux principes qui accentuent la sensation d’espace. La façade sud est entièrement libérée d'un pignon à l'autre pour la distribution des espaces de vie du couple : chambre, salle de bain, bureau, séjour. Un jeu de séquences se crée entre les différents volumes ouverts sur le jardin et il est possible d’apprécier au nombre de pas la longueur de la maison. La perception des volumes traversés et le degré d’intimité changent suivant le moment de la journée. Le bureau y joue un rôle important dans ce jeu des limites, puisqu’il peut à la fois être perçu comme une prolongation du séjour et une pièce annexe à la suite parentale.
Le deuxième principe est constructif, car la charpente, faite d'une panne faîtière et de chevrons porteurs, permet de profiter d’un volume généreux sur les pièces de vie avec un plafond cathédrale. Cette caractéristique différencie d’ailleurs les espaces diurnes des espaces nocturnes.
La cuisine et la table à manger définissent quant à elles un espace transversal. Trois fenêtres de toit découpent le ciel en cuisine et apportent une lumière zénithale douce pour les préparations sur le plan de travail. Dans l’alignement, la baie à galandage cadre la vue et fait rentrer le jardin dans le séjour. À travers l’oeil de boeuf, les enfants peuvent observer la scène depuis leur espace de jeux, car le système constructif utilisé, a permis de créer 45 m2 de mezzanine non prévus au programme initial.
